La station nautique de Rimouski-Mitis sera la première du nouveau réseau Québec Stations nautiques reconnu par l’Association maritime du Québec (AMQ), inspiré du modèle français. D’ici deux étés, une dizaine de stations verront le jour au Québec.
«Notre réunion de fondation aura lieu dans un mois. L’une des priorités sera la promotion de l’offre dans le nautisme à Rimouski-Mitis, puis cette vocation n’est pas très connue dans les régions de Montréal et de Québec. Les intervenants maritimes qui se connaissent tous veulent créer une synergie pour améliorer l’offre nautique, des infrastructures et éventuellement organiser des activités d’envergure», explique Christian Gagnier, président du conseil d’administration provisoire de la station nautique Rimouski-Mitis.
Le périmètre de la station Rimouski-Mitis s’étend de Saint-Fabien jusqu’à Métis-sur-Mer, y compris le fleuve Saint-Laurent, l’embouchure de la rivière Rimouski, le littoral de l’île Saint-Barnabé, le parc marin du Bic ainsi que la rivière Rimouski et la rivière Mitis.
À Rimouski, la station rassemblera tous les intervenants privés et publics de l’industrie du nautisme afin de coordonner l’offre de services, les programmes et la promotion : voile et
kayak, marina, excursions en mer, plongée sous-marine, plage, randonnées, camping, excursions à l’île Saint-Barnabé, traversier CNM Évolution, croisières Basse Côte-Nord, dégustation de fruits de mer, pêche au saumon, musée, recherche et sciences de la mer.
«La création des stations nautiques dépend des volontés régionales. Il y a actuellement plusieurs initiatives dans les régions de Montréal, de Valleyfield, de Québec, du Saguenay–Lac-Saint-Jean», souligne Yves Paquette, directeur général de l’AMQ. «Des gens qui se voyaient comme des compétiteurs vont travailler maintenant en complémentarité. L’offre de services en nautisme va être mieux représentée par nous dans des salons à Toronto ou à Paris en remettant par exemple un dépliant par station nautique régionale, une sorte de guichet unique autant pour le tourisme intérieur que celui de l’extérieur. Les autorités publiques et municipales vont aussi avoir un interlocuteur privilégié.»
Quatre-vingt-quinze pour cent des citoyens vivent à moins de 20 kilomètres d’un plan d’eau. Il y a plus de 1000 marinas et clubs de yachts sur le territoire québécois.
Au Québec, l’industrie de la plaisance a un impact économique de près de 6 milliards $, selon une étude de l’Association canadienne des manufacturiers des produits nautiques. Au Canada, de 2001 à 2006, le nombre d’emplois directs et indirects dans l’industrie du nautisme a doublé pour dépasser les 150 000. La moitié des dépenses des plaisanciers sont reliées au tourisme.