Où est passé le rorqual à bosse observé plusieurs jours à Montréal? Le mystère plane. Il est de plus en plus vraisemblable que la baleine ait repris la route vers l’estuaire et le golfe du Saint-Laurent. Théoriquement, il pourrait être dans le secteur de Québec en soirée et aux alentours de Tadoussac dès demain. Mais il pourrait aussi causer la surprise et remonter à nouveau le courant ou s’arrêter en chemin et émerveiller les observateurs dans une autre région.
L’escouade nautique du SPVM et les agents des pêches de Pêches et Océans Canada ont poursuivi leur surveillance sur l’eau dans le secteur de Montréal. Des observateurs et observatrices ont scruté à partir des rives. Les navigateurs ont reçu des avis de vigilance. Pour le moment, personne n’a signalé à nouveau la baleine au 1 877 722-5346. Si vous voyez la baleine (ou un mammifère marin en difficulté, hors secteur ou mort), composez sans tarder le 1 877 722-5346. Si vous êtes sur l’eau, soyez attentifs à la présence de la baleine.
Depuis le 7 juin en matinée, le rorqual à bosse qui a séjourné plusieurs jours à Montréal n’a pas été revu. Sa dernière observation date du 7 juin, en avant-midi, près de Pointe-aux-Trembles. La veille, le 6 juin, la baleine nageait près de la passerelle du Cosmos, ile Sainte-Hélène.
L’équipe du Centre d’appels d’urgences pour les mammifères marins est prête à recevoir les signalements concernant cette baleine, mais aussi tous ceux concernant des phoques ou des baleines en difficulté, hors secteur ou morts, au 1 877 722-5346.
La surveillance sur l’eau continue et la collaboration des riverains et riveraines est essentielle pour repérer l’animal. Si vous voyez la baleine de la rive ou sur l’eau, composez sans tarder le 1 877 722-5346. L’escouade nautique du SPVM poursuivra ses patrouilles sur l’eau et les agents des pêches de Pêches et Océans Canada aussi.
L’escouade nautique du SPVM ainsi que les agents des pêches de Pêches et Océans Canada sont toujours sur l’eau et sur les rivages afin de s’assurer du respect de la distance de 100 mètres avec l’animal. Une amende allant jusqu’à 100 000$ peut être donnée aux contrevenants à la loi. Si vous voyez une embarcation, que ce soit un kayak ou un bateau à moteur, commettre une infraction, vous pouvez la signaler à S.O.S. Braconnage (1 800 463-2191). Le RQUMM n’est pas responsable de l’application de la loi.
L’observation d’un rorqual à bosse autant en amont est une première pour le RQUMM. Il y avait déjà eu des signalements de petits rorquals ou de bélugas vivants, mais jamais pour cette espèce. D’autres évènements de baleines vivantes à Montréal ont déjà eu lieu avant l’existence du RQUMM.
Veuillez privilégier l’observation de la rive. Si vous devez absolument aller sur l’eau, veuillez garder une distance minimale de 100 mètres avec la baleine, pour sa sécurité, mais aussi pour la vôtre. Rappelons qu’un rorqual à bosse adulte mesure plus de 10 mètres et pèse quelques dizaines de tonnes. L’équipe du RQUMM recommande plutôt une distanciation physique de 200 mètres. Des bateaux ont été observés tentant d’approcher la baleine. L’escouade nautique de la SPVM continuera sa collaboration avec les agents des pêches de Pêches et Océans Canada pour assurer la cohabitation du trafic maritime et de plaisance avec la baleine.
À titre de rappel, la ligne 1 877 722-5346 sert à signaler les urgences concernant des mammifères marins (baleines ou phoques). Elle peut aussi être utilisée pour signaler des embarcations ne respectant pas les distances de sécurité. Elle n’est pas une ligne d’information. Nous vous remercions de votre collaboration.
Si vous observez la baleine de la rive, nous vous invitons à respecter toutes les mesures de santé publique afin de limiter les risques de propagation de la COVID-19. Soyez prudentes et prudents, et bon spectacle de la nature!
Les experts de la Station de recherche des iles Mingan, de la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal et du Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins ont analysé les premières images reçues. Nous pouvons maintenant estimer que le rorqual à bosse est un individu de sexe indéterminé, âgé de 2 à 3 ans.
L’animal a un bon état de chair. Son dynamisme est remarquable, malgré un voyage important à contre-courant. Sa peau compte quelques affections, mais rien de sévère. Lisez cet article pour comprendre pourquoi, pour aider une baleine, il faut parfois la laisser tranquille!
Rappel des évènements
Le 24 mai, un rorqual à bosse nage très près de la côte à Saint-Irénée, dans Charlevoix. C’est peu fréquent d’un voir un rorqual à bosse dans ce secteur, mais cela arrive occasionnellement, notamment lors de la fraie du capelan. Les photos sont envoyées au Réseau québécois d’urgences pour les mammifères marins qui confirmera le 3 juin qu’il s’agit bel et bien de l’animal qui nage à Montréal depuis le 29 mai.
Le 26 mai, un rorqual à bosse est aperçu dans le secteur des ponts, au large de la ville de Québec. D’abord repéré et filmé par un pêcheur dans l’après-midi qui a rapidement signalé son observation à la ligne d’Urgences Mammifères Marins au 1 877 722-5346, il est observé cette journée-là jusqu’à 20h30.
Le 27 mai, en fin de journée, un rorqual à bosse -probablement le même- est filmé en train d’effectuer des sauts devant le quai de Portneuf.
Le 28 mai en matinée, un signalement a ensuite été reçu pour une baleine au large de Deschaillons-sur-Saint-Laurent et Saint-Pierre-les-Becquets. Vers midi, elle se trouvait près de Bécancour. En fin de journée, elle était autour du pont Laviolette, à Trois-Rivières. Le 29 mai en matinée, elle était plutôt du côté de Sorel. En fin de journée, elle se trouvait au large de Lanoraie.
Au 30 mai, elle entrait dans le secteur de Montréal. Elle a passé une bonne partie de la journée au large du quai du Vieux-Port. L’équipe d’intervention du Réseau québécois d’urgences pour les mammifères marins (RQUMM) a passé la journée sur l’eau pour documenter la situation.
Mise à jour du 31 mai, 8h45 : Le rorqual à bosse se trouve toujours dans le secteur du pont Jacques-Cartier à Montréal. L’équipe d’intervention du Réseau québécois d’urgences pour les mammifères marins passera la journée auprès de la baleine. L’escouade nautique de la SPVM continuera sa prévention sur l’eau. Les agents des pêches de Pêches et Océans Canada seront également présents. Nous remercions les citoyens et citoyennes pour leur collaboration à garder leurs distances avec la baleine. Nous remercions également les pilotes du Saint-Laurent pour leur excellente collaboration.
Mise à jour du 31 mai à 17h30 : Le rorqual à bosse nage toujours dans le secteur aval du pont Jacques-Cartier, à Montréal. Son comportement reste normal. L’équipe d’intervention du Réseau québécois d’urgences pour les mammifères marins a passé la journée aux côtés de l’animal pour documenter la situation, avec l’appui de l’escouade nautique de la SPVM et des agents des pêches de Pêches et Océans Canada. Les quelques plaisanciers présents ont respecté les distances règlementaires. Le suivi de l’animal se poursuit.
Depuis le 1er juin, le rorqual à bosse nage principalement dans le secteur du pont Jacques-Cartier. Des observateurs terrestres font le suivi comportemental de l’animal aujourd’hui pour le Réseau québécois d’urgences pour les mammifères marins (RQUMM). Des agents des pêches de Pêches et Océans Canada patrouillent dans le secteur pour documenter la situation et s’assurer du respect de la distance de 100 mètres entre les navires et la baleine.
Le 3 juin, le rorqual à bosse nage toujours dans le même secteur avoisinant le pont Jacques-Cartier. Il a été plus tranquille cette journée, effectuant ce qu’on appelle du billotage, c’est-à-dire un repos en surface, relativement immobile. Après un réveil en sursaut lorsqu’il a frôlé le quai de l’horloge vers 15h30, l’animal s’est réactivé. En soirée, il a effectué de nombreux sauts, puis a semblé s’éloigner vers l’est.
Le 4 juin, les observateurs ne trouvaient pas l’animal. Finalement, il a été repéré peu avant 9h, du côté sud de l’ile Sainte-Hélène, dans le chenal Le Moyne. Il est encore dans ce secteur le 5 juin en matinée.
Le 5 juin, le rorqual à bosse nage toujours dans le chenal Le Moyne. Durant l’après-midi, il a suscité l’émoi des observateurs en donnant des coups de queue en surface, ce qu’on appelle du «lobtailing». Ce comportement peut aussi être vu chez les cachalots, les baleines noires et même certaines espèces de dauphins. Encore une fois, ce type de comportement spectaculaire est difficile à interpréter. Un peu comme avec les sauts, les coups de queue pourraient servir à la communication, à l’alimentation ou encore à démontrer de l’agressivité. C’est aussi possible que ce mouvement dynamique ait une autre fonction pour le moment inconnue des humains. Tandis que l’animal claquait de la queue, il a dérivé de plusieurs mètres. L’animal a ensuite remonté le courant et a repris sa position près de la traverse du Cosmos.
L’étendue de ses comportements nous montre encore une fois un animal actif. Une équipe d’observateurs du Réseau québécois d’urgences pour les mammifères marins (RQUMM) poursuit le monitorage de la baleine à partir de la rive. Les experts poursuivent l’analyse des données comportementales et suit de près la situation.
Le 6 juin, le rorqual à bosse nage toujours du côté de la passerelle Cosmos. Les experts du Réseau québécois d’urgences pour les mammifères marins étaient sur les lieux pour évaluer l’état corporel de la baleine. L’état de la peau s’est détérioré, mais la problématique n’est que superficielle et devrait disparaitre rapidement lorsque l’animal sera en retour en eau salée.
La baleine a donné des coups de pectorales en surface, ce qu’on appelle du «flipper flapping». Des sea-doos se sont encore une fois approchés trop près de l’animal, ne respectant pas le 100 m de distance. Plaisanciers, nous avons besoin de votre collaboration pour assurer la sécurité de la baleine. Partageons le Saint-Laurent!
Rappel aussi aux observateurs et observatrices de la rive. Nous voulons aussi que vous restiez en sécurité, prenez donc soin de respecter les consignes de santé publique pour éviter de propager la COVID-19.
Le 7 juin, c’est la surprise! Le rorqual à bosse n’est plus autour de l’ile Sainte-Hélène. En fin d’avant-midi, des pêcheurs repèrent la baleine non loin de Pointe-aux-Trembles. Elle n’a pas été revue depuis.
Si vous voyez la baleine de la rive ou sur l’eau, composez sans tarder le 1 877 722-5346.
Le rorqual à bosse, photographié à partir de la passerelle du Cosmos à Montréal le 6 juin © Josiane Cabana
Pour suivre les mouvements de l’animal sur la carte,
cliquez ici.
Questions fréquentes
Comment va l’animal?
L’animal nage librement et n’a pas de blessure apparente. Son état de chair est bon, il a donc une bonne condition corporelle. Il se déplace à bonne vitesse, semble respirer normalement et a des comportements normaux, voire dynamiques (plongée, sauts) pour un rorqual à bosse. Sa peau est un peu abimée par le séjour dans l’eau douce, mais rien d’alarmant pour le moment.
L’équipe d’intervention du Réseau québécois d’urgences pour les mammifères marins (RQUMM) a passé deux jours sur l’eau auprès de la baleine pour documenter son état physique et ses comportements. Leurs informations s’ajoutent aux éléments récoltés lors des derniers signalements. Des observateurs postés sur les rives ont poursuivi le suivi des comportements de la baleine.
À la dernière observation par notre équipe le 6 juin, l’animal était en bon état de chair.
Connaissons-nous la baleine?
Nous ne savons pas si cette baleine est un mâle ou une femelle. L’animal est âgé de 2 ou 3 ans, il s’agit donc d’un juvénile, mais son identification précise n’est pas confirmée. Dans le Saint-Laurent, c’est la
Station de recherche des iles Mingan qui gère le catalogue de
photo-identification des rorquals à bosse, qui compte près d’un millier d’individus. Pour les rorquals à bosse, le patron de coloration de la queue et la marge dentelée de la queue permettent généralement d’identifier les baleines individuellement sur photos ou vidéos. Les jeunes rorquals, parce qu’ils ont été moins souvent observés ou parce qu’il s’agit de leur première visite dans la région, sont plus difficiles à reconnaitre. Pour le moment, le rorqual à bosse n’a pas été repéré dans le catalogue du Saint-Laurent. Nous sommes en contact avec des chercheurs d’ailleurs dans l’Atlantique pour voir s’il leur est connu.
Que fait la baleine ici?
Difficile à dire! Plusieurs hypothèses peuvent expliquer la présence de la baleine dans l’estuaire fluvial, et il est possible que ce soit une combinaison de plusieurs facteurs. On peut penser, par exemple, que la baleine a suivi des proies. On peut aussi imaginer qu’elle est désorientée ou perdue. Étant donné son âge, des erreurs de navigation peuvent être dues à son inexpérience. Il est aussi possible qu’elle explore de nouveaux territoires potentiels d’alimentation. La population mondiale de baleines à bosse est actuellement en expansion et certains individus pourraient se mettre en quête de nouveaux territoires. Certaines personnes ont demandé si sa présence pouvait être liée à la pandémie de COVID-19. Dans le Saint-Laurent, on ne constate pas de diminution marquée du trafic maritime depuis le début des mesures. Impossible de trancher à l’heure actuelle sur la raison de sa présence si loin dans l’estuaire fluvial. Dans tous les cas, elle nage librement et peut encore faire demi-tour par elle-même.
Est-elle en danger en eau douce?
À court terme, non. Même si la baleine est un animal adapté à la vie dans l’eau salée, elle peut s’adapter temporairement à des changements de salinité. À moyen et long terme, elle pourrait développer des problèmes de peau, des infections ou se déshydrater, mais ce n’est pas une menace immédiate. Voir notre article «
Les baleines peuvent-elles survivre dans l’eau douce ?»
Ce n’est pas la première fois qu’un rorqual à bosse est observé dans une rivière. Le cas reste rare, mais des exemples ont été répertoriés en Californie, en Australie, etc. Souvent, le cétacé a pu retrouver le chemin de l’océan. En 2012, un béluga avait lui aussi remonté le Saint-Laurent jusqu’à Montréal.
Pour le moment, le plus grand risque pour la baleine à bosse présente dans l’estuaire fluvial est de se trouver dans un secteur hautement fréquenté par la navigation, qu’elle soit commerciale ou de plaisance. Nous remercions donc tous les usagers et usagères du Saint-Laurent de garder leurs distances (au moins 100 mètres) avec la baleine.
Pourquoi la baleine saute-t-elle hors de l’eau ?
Les sauts spectaculaires hors de l’eau font partie du répertoire normal du comportement de la baleine à bosse. Si leur rôle exact reste assez mystérieux, on leur attribue plusieurs fonctions : le jeu, la séduction, la communication, mais aussi un moyen de se débarrasser des parasites de la peau ou d’améliorer leurs capacités de plongée. Voir notre article: Pourquoi sauter hors de l’eau quand on pèse plus de 30 tonnes ?
Le rorqual à bosse actuellement à Montréal semble particulièrement dynamique, surtout en soirée. S’agit-il d’un signe de bonne santé ou une manière d’appréhender son nouvel environnement? On ne le sait pas.
Que puis-je faire pour aider?
Nous encourageons les gens à ne pas aller sur l’eau. S’ils y vont, il est primordial de ne pas déranger la baleine. Pour cela, les plaisanciers doivent garder une distance minimale de 100 mètres, comme le prévoit le Règlement sur les mammifères marins de la Loi sur les pêches du Canada. Il est interdit de perturber un mammifère marin, ce qui signifie qu’un bateau ne doit pas s’approcher de l’animal ni lui barrer la route. Il est également interdit de nager, de nourrir ou d’interagir avec une baleine.
Nous encourageons les plaisanciers et kayakistes à maintenir une distance encore plus grande que le 100 mètres, au minimum 200 mètres, afin de laisser tout l’espace nécessaire à la baleine pour manœuvrer et réduire son stress.
Si vous observez la baleine de la rive, nous vous invitons à respecter toutes les mesures de santé publique afin de limiter les risques de propagation de la COVID-19. Soyez prudents et prudents, et bon spectacle de la nature!
Une intervention est-elle souhaitée ou prévue pour aider la baleine à retourner dans son habitat habituel?
La meilleure chose à faire pour aider cet animal à retourner dans son habitat naturel est de le laisser à lui-même. La baleine nage librement, elle semble en assez bonne condition et pourrait à tout moment repartir vers l’aval, vers l’estuaire ou le golfe du Saint-Laurent, là où on trouve habituellement les rorquals à bosse. La présence de ce rorqual à bosse dans la portion fluviale du Saint-Laurent n’est pas le résultat d’une intervention humaine. Par contre, une intervention humaine pourrait la stresser ou la désorienter davantage. Pour cette raison, le RQUMM et ses partenaires privilégient de «laisser la nature suivre son cours».
Si l’animal devait se retrouver dans un endroit exigu ou entravant la navigation, différentes options pourraient être mises en place pour l’effaroucher ou tenter de l’attirer vers un secteur moins dangereux.
Des méthodes d’effarouchement ou d’attraction -notamment en utilisant des sons attirants ou effrayants – existent et sont susceptibles de fonctionner pour des déplacements de courtes distances, mais seraient peu applicables pour aider la baleine à franchir les quelque 400 km qui la séparent de son habitat naturel.
Si la baleine venait à s’échouer, le RQUMM et ses partenaires devront évaluer les options pour la remise à l’eau, l’euthanasie ou le laisser-aller. Les chances de succès de remise à l’eau avec des animaux de cette taille sont très minces.
Pouvez-vous m’en dire plus sur l’espèce (taille, alimentation, comportement…)?
Quel est le lien entre le Réseau québécois d’urgences pour les mammifères marins, le Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins et Baleines en direct?
Le Réseau québécois d’urgences pour les mammifères marins regroupe les organismes et institutions au Québec qui interviennent auprès des mammifères marins. Il a pour mandat d’organiser, de coordonner et de mettre en oeuvre des mesures visant à réduire les mortalités accidentelles de mammifères marins, à secourir des mammifères marins en difficulté et à favoriser l’acquisition de connaissances auprès des animaux morts, échoués ou à la dérive, dans les eaux du Saint-Laurent limitrophes du Québec. Le Réseau peut compter sur l’appui de plus de 160 bénévoles. Depuis leur regroupement en 2004, les partenaires ont confié la coordination du Réseau et de son centre d’appels au Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM).
Le GREMM publie un magazine, Baleines en direct, que vous consultez présentement. Une chronique est dédiée aux cas traités par le Réseau québécois d’urgences pour les mammifères marins.
Pourrait-on lui poser une balise, une puce, un GPS pour suivre ses mouvements?
La pose d’une balise peut être stressante pour un animal, entre autres parce qu’il faut s’en approcher beaucoup. Il y a également des risques de le blesser. Pour en savoir plus sur le suivi des baleines par balise, consultez cet article.