« Vous avez un projet extraordinaire qui a beaucoup de potentiel et j’ai déjà toutes sortes d’idées pour faire exploser ça », a-t-il dit avant de faire une contre-offre.
Après négociation, la première proposition de 100 000 $ contre 10 % de l’entreprise qu’ont fait les propriétaires a été retenue, mais M. Brown a ajouté l’option d’acquérir 5 % de plus dans un an à la valeur actuelle de l’entreprise.
Celle-ci se spécialise dans les repas lyophilisés pour sportifs d’endurance, tant sur terre que sur mer. Leurs mets se trouvent même en orbite autour de la Terre sur la station internationale. Basée à Saint-Hyacinthe depuis cinq ans, elle s’installera cet été à Cowansville.
« On a cinq années derrière la cravate et, selon nous, les pires années sont derrière nous, mais on aime beaucoup l’expérience que vous pourriez apporter à notre entreprise », a précisé la copropriétaire Christine Chénard pour expliquer le refus de la première offre de M. Brown. L’investissement permettra de développer davantage le marché à l’extérieur du Québec.
« Les commentaires étaient très constructifs, commente Guy Dubuc, aussi copropriétaire, en entrevue. L’important c’était de se créer de la visibilité. C’était ça notre objectif », ajoute-t-il, estimant la mission accomplie.
L’entreprise a fait un chiffre d’affaires de 450 000 $ en 2018, un chiffre que souhaitent doubler les Aliments Activ en 2019. Happy Yak a dégagé des profits de 15 % l’an dernier. Les mets sont vendus dans 200 points de vente, majoritairement des commerces de plein air, jusqu’à présent.