Des plages désertes, une nature aussi éblouissante que diversifiée, pas de grands hôtels, pas de vendeurs de bébelles, presque pas de touristes… Que des gens simples et infiniment amicaux, des effluves de fruits de mer et de chili, un sentiment de sécurité et des rêves à concrétiser.L’État de Michoacán, à proximité de celui de Mexico, se réserve aux voyageurs qui méprisent le tout-inclus, les grandes stations balnéaires et les voyages organisés. Il incarne l’opposé radical de tous les Acapulco, Cancun et Cozumel de ce monde.
Le meilleur guidePour découvrir cette région au climat docile et aux facettes multiples, j’ai eu le bonheur d’avoir comme guide l’un des plus grands photographes mexicains, auteur d’une trentaine de beaux livres et le plus fervent admirateur du Michoacán. Adalberto Rios a consacré je ne sais combien d’ouvrages et de reportages à cet État qu’il a contribué à faire connaître en Espagne principalement. Nous avons voulu réciproquement nous faire découvrir les secrets de nos coins de pays respectifs. Après lui avoir fait faire «ma» tournée de la région de Québec et du Saguenay–Lac-Saint-Jean, c’était à lui de me montrer le Michoacán.
«C’est d’abord la nature qui s’impose ici, dans une région qui compte une multitude d’écosystèmes, du Pacifique à la haute montagne, on trouve l’immense lac Cuitzeo, qui accueille les pélicans blancs du Canada durant leurs vacances hivernales. Des volcans comme le Paricutín, le dernier-né de la Ceinture de feu. Des sources thermales impressionnantes. Une capitale, Morelia, unique par son architecture coloniale merveilleusement préservée. Puis une côte absolument sublime parsemée de villages pittoresques», explique Adalberto Rios.
De plus, le nom de Michoacán ne nous est pas totalement inconnu puisque c’est sur ses sommets recouverts du sapin mexicain, l’oyamel, que plusieurs millions de papillons monarque viennent se réfugier à la suite de leur longue migration de près de 5000 km à partir du sud du Québec, entre autres.
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