| 3 messages |
Quand la survie ne dépend que de la mer... par Zyl » Ven. 26 Sept. 2014, 13:14 |
. Messages: 1850 Inscription: 8 Novembre 2009 | |||||||||||||||
Le récit de l'homme est en anglais, un gars qui partait de Vancouver pour se rendre à San Francisco afin d'amasser des sous pour une bonne cause, il a failli y laisser sa propre vie... Vous pourrez lire ou écouter son récit, au choix. J'intègre la vidéo et vous donne le lien pour lire son histoire. http://www.wildimageproject.com/2014/09/25/alive-and-stronger/ Zyl | ||||||||||||||||
Réactions d'autres membres
| ||||||||||||||||
2131 vues |
Re: Quand la survie ne dépend que de la mer... par Bwadife » Mar. 30 Sept. 2014, 10:10 |
. Messages: 415 Inscription: Lundi 14 Octobre 2013, 23:10 Localisation: Mascouche, Quebec, Canada | ||||||||||||||
En l'ecoutant parler, l'erreur de depart est justement le depart, tardif, dans des conditions difficiles, seul. C'est un cocktail pour le danger et l'echec, ou du moins avoir de gros problemes et des traumas (physiques ou psycho). Je pense que ce serait du a une surestimation de soi, et un manque d'experience des grands espaces marin. On ne force pas la main de la nature en partant trop tard. La nuit coupe enormement nos possibilite de navigation, estimation de distance et position, de direction. En plus l'apprehension de l'environnement est reduit a son minimum, donc on devient vulnerable aux surprises de la mer, des vagues, des objets flottants et des grosses bibites qui peuvent nous faire chavirer ou abimer la coque de notre embarcation. C'est en fait ce qui lui est arrive. Mauvaise estimation meteo qui a donne des vagues trop forte pour son stop initial (estimation des effets de la force du vent sur la surface de la mer). Ensuite son plan B pour mise a terre pas approprie car la encore trop de vagues. Manque d'infos sur le systeme meteo. La position d'un systeme meteo (basse pression ou haute pression) sur la carte, va donner la direction des vent et sa variation au long du trajet. Donc si il savait ou se trouvait le coeur du systeme il pourrait savoir la direction des vents sur les plages qu'il envisageait et ainsi savoir si il pourrait faire une mise a terre a ces plages la. Ensuite pleine nuit 10h le soir il ne voit pas a temps la vague venir le faire chavirer, mal positionne, surpris, il casse sa pagaie, travail de la noirceur et mauvaise apprehension de l'environnement. Bis une reprise pour les telespectateur une autre vague et cette foit il doit faire un wet exit, car pagaie cassee donne probleme d'execussion de la technique d'esquimautage, la noirceur fait qu'il ne voit pas la surface de l'eau pour se placer et esquimauter. Il sort et remonte dans son kayak plus loin plus tard et s'affaiblit par la meme occasion. Resultat des courses, son wet exit l'a exposer au froid de l'eau suffisament pour avoir froid, il a commencer a trembler, le signe que l'hypothermie va le gagner si il passe la nuit sur leau dans son kayak. Il decide de regagner la plage quand meme et voila la troisieme vague surprise qui casse son kayak en deux.
Si il avait remis au lendemain il serait en meilleur position pour faire face aux dangers car il pourrait voir la mer et mieux estimer ses chances. Si il etait a plusieurs, il aurait eu des avis qui auraient pu etre meilleurs que les siens, il aurait eu de l'assistance et passer moins de temps dans l'eau froide, et une strategie d'approche de la plage differente ou meme rester sur l'eau loin de la cote en formant un radeau a plusieurs kayaks.
La lecon que j'y vois n'est la force de la nature, car elle n'est pas a mettre en doute, mais surtout le niveau de pretention du kayakiste sur ses capacites. Le niveau de connaissance du kayakist pour effectuer sa sortie dans le milieu choisi. La connaissance ne se situe pas seulement au nivau technique du maniment du kayak, mais tout ce qu'il y a autour et qui vient inter agir avec le kayak et le kayakist (meteo, eau, construction et materiel du kayak, temperature de l'air et de l'eau et son effet sur le corps, lumiere, flexibilite physique,du kayakist, son endurance, son humeur, sa sante du moment, circulation maritime, communication, e.t.c.)
Je vois son recit comme la lecon qu'a pris un jeune temeraire, impatient, quelque peu pretentieux de sa personne, qui s'est pris une giffle en pleine face et qui decouvre l'humilite grace a la nature.
Ce qui est bien, c'est qu'il avait assez de ressources en lui pour s'en tirer vivant, prendre sa lecon, la passer aux autres par son recit, et mieux se preparer pour reprendre sa mission, en esperant que cette humilite lui restera pour le reste de sa vie. | |||||||||||||||
Réactions d'autres membres
| |||||||||||||||
1997 vues |
Re: Quand la survie ne dépend que de la mer... par PB » Mar. 30 Sept. 2014, 18:31 |
. Messages: 340 Inscription: 14 Avril 2011, 15:20 | ||||||||||||||
J'aime bien tes commentaires Bwadife. C'est évident que l'aventure restera toujours imprévisible par nature, mais il y a plusieurs points qu'il avait mal estimés. Par ailleurs c'est à lui que revient de décider les risques qu'il est prêt à prendre. Le titre me rend pour le moins perplexe cependant, la seule chose qui est en vie et plus forte que jamais c'est la mer, pas le kayakiste, il pourrait par contre apprendre de cet incident et devenir non pas ''stronger'' mais plus ''wise'' si son but est de rester en vie plus longtemps. PB | |||||||||||||||
Réactions d'autres membres
| |||||||||||||||
1976 vues |
3 messages |