«Quand on fait de la vague, des fois, il manque un pouce pour que l'eau entre dans nos sous-sols», a-t-il noté, en faisant allusion aux voitures qui circulent dans les rues inondées.
Lors d'un point de presse tenu samedi matin, les autorités policières et municipales ont insisté sur l'importance pour les curieux d'éviter les zones inondées. «C'est un problème assez important que des patrouilleurs et des citoyens nous le signalent, a indiqué le lieutenant, Michel Brunet, porte-parole de la Sûreté du Québec. Il y a du travail à faire. On n'a pas besoin de ces gens qui viennent prendre des photos. Ça nuit aux opérations et indispose les gens qui n'aiment pas voir leur malheur exposé.»
Il a ajouté que les voitures stationnées près des rues inondées nuisent au passage des véhicules de la voirie et des Forces canadiennes.
L'appel des autorités a peut-être été entendu. La Presse a rencontré peu de «touristes du sinistre» samedi dans la vallée du Richelieu. La plupart des personnes croisées, appareil photo à la main, étaient des résidants des environs souhaitant documenter ou immortaliser cette crue historique.