Enfin ! Après plusieurs jours d’attente qui devait être interminable
pour elle, Mylène Paquette a enfin pu larguer les amarres le samedi 6
juillet dernier et entamer sa traversée de l’Atlantique à la rame en
solitaire. Là voilà donc partie pour 2 700 miles nautiques (5 000
kilomètres) d’ouest en est, entre Halifax et Lorient, en France.
Plus de 100 jours à braver l’un des océans les plus redoutés des
navigateurs, un million de coups de rames, 12 heures par jour… Des
chiffres impressionnants pour un projet qui l’est tout autant : devenir
la première femme nord-américaine à réaliser cette traversée en
solitaire.
« Ça fait longtemps que j’attends ce moment. Ceux qui me côtoient
depuis quelques années savent toute l’énergie et les efforts que j’ai
mis à l’aboutissement de ce projet. C’est vraiment mon rêve qui prend
forme. Ce sera sans aucun doute la chose la plus grandiose que j’aurai
accomplie dans ma vie », explique la navigatrice dans un communiqué. « J’espère
avoir remercié tous les gens qui ont contribué de près ou de loin à ce
projet, que ce soit mon équipe au sol ou toutes les personnes qui m’ont
encouragé en cours de route par le biais de mes réseaux sociaux. Je vous
emmène tous avec moi sur mon embarcation ».
Mais l’émotion s’est vite dissipée et la Québécoise a dû très vite
faire face aux éléments. Les premiers jours de mer ont été difficiles.
Le mal de mer l’a empêché de correctement s’alimenter et de ramer, comme
elle le raconte dans son billet de blogue : « Mal de cœur,
étourdissements, épuisement, mal de tête, énergie à plat, envie de
dormir constamment… Rien de très très romantique pour ces premiers jours
en solo sur l’Atlantique Nord. Quarante-huit heures de malaises au
total, zéro calorie (…) ».
Depuis quelques heures, Mylène Paquette va mieux. Elle a même pu poster
un enregistrement audio dans lequel elle donne les dernières
nouvelles.
Si vous voulez suivre au quotidien son aventure, Mylene Paquette sera très présente et active sur Internet, via son site web, mylenepaquette.com, avec des billets de blogue, des vidéos et aussi une cartographie en temps réel (mylenepaquette.com/cartographie/), mais aussi sur les sur les réseaux sociaux : Facebook et Twitter.