À l’été 2012, le gouvernement du Québec avait annoncé un plan
d’investissement de 6 millions de dollars pour le développement et
l’aménagement du parc national des Îles-de-Boucherville. C’est désormais une réalité avec l’installation de nouvelles infrastructures et surtout l’arrivée du camping dans le parc.
Comme
l’explique André Despatie, directeur du parc, l’objectif de cet
investissement est double : « De par sa proximité avec Montréal, on veut
faire du parc national des Îles-de-Boucherville, une vitrine
d’exposition de la Sépaq pour ceux qui connaissent pas encore l'offre de
services dans les autres parcs nationaux. Mais aussi d’inciter les
Québécois des autres régions de venir à Montréal, en s’arrêtant chez
nous ».
Quelles seront les installations mises en place ? D’abord, dès le 21
juin prochain, un site de 15 sites pour véhicules récréatifs (VR) sera
implanté à l’entrée du parc, avec des emplacements asphaltés et un accès
à l’eau, l’électricité et une aire communautaire pour le feu de camp.
Puis, dans une deuxième phase, viendra s’ajouter 75 emplacements de
camping, dont 25 tentes Huttopia. « Nous étions un des dernières parcs
nationaux à ne pas offrir de service de camping » confie André Despatie.
« La date de livraison pour le camping n’est pas encore établie, mais
une partie sera ouvert dans le courant de l’été. On veut faire vivre une
expérience de séjour et d’évasion, dans un contexte insulaire, mais à
seulement quelques kilomètres de la ville ».
Mais le « cœur du projet », selon André Despatie, c’est la future
construction d’un nouveau centre de découvertes et de services et d’une
gare fluviale, pour 2014 ou 2015. « Cette gare va accueillir des bateaux
de 100 passagers et moins. Cela n’empêchera pas les embarcations
d’entrer dans le chenal. Mais, dès ce printemps, nous allons installer
un corridor de bouées, pour mieux les encadrer et même en diminuer le
nombre, car l’espace de stationnement et les possibilités d’encrage
seront limitées ».
Un projet de transports collectif est également à l’étude, pour
acheminer les visiteurs entre Montréal et le parc. Enfin, la superficie
du parc va augmenter de 20 hectares avec la greffe de l’Île Charron, terrain acquis par le gouvernement du Québec à l’été 2011, contre 15 millions de dollars.