DÉFI CHICOUTIMI-NATASHQUAN
Malween s’est élancé mercredi dans le fjord du Saguenay
Malween Callens-Andrieux a pris le départ mercredi matin de la marina de Chicoutimi. Il tente le défi de rejoindre Natashquan en kayak de mer, en solitaire.
Le nouveau défi kayak de Malween a bel et bien commencé mercredi dernier à la marina de Chicoutimi, d’où il s’est élancé avec émotion sur le Saguenay. Il était arrivé sur place quelques jours avant le départ pour se reposer et faire la transition entre la ville et la campagne, l’agitation et le calme et la solitude.
La première journée de cette expédition n’aura pas été très encourageante, avec de la pluie et surtout un vent de face entre 30 et 45 km/h qu’il fallait contrer avec force pour avancer, et surtout ne pas reculer ! Un début difficile pour le moral… et peu de distance parcourue. Malween a passé la nuit au niveau de Cap-Jaseux, à une vingtaine de kilomètres de Chicoutimi. Les journées de jeudi et de vendredi ont été semblables à la première, et Malween, qui aurait aimé atteindre Tadoussac au plus tôt, n’a pu se rendre qu’à la moitié du chemin, à Baie-Eternité.
Contrairement à l’année dernière où il partait tôt le matin et ne prenait pas de pause jusqu’à la fin d’après-midi, Malween s’accorde cette année une bonne pause pour dîner et se reposer, ce qui lui permet de pagayer environ 2 heures de plus par jour.
Samedi par contre, le soleil a enfin fait son apparition et le vent s’est un peu calmé. Malween a pu avancer à belle allure et en bonne compagnie, puisque les troupeaux de bélugas n’ont cessé de le surprendre. Il a parcouru environ 70 km dans cette journée, et a même pu atteindre Tadoussac. Nous pouvons dire que la météo a un rôle extrêmement important dans ce genre de défi !
Il aura donc parcouru environ 120 km sur les 900 qui séparent Chicoutimi de Natashquan, et en aura terminé avec le Saguenay en 3 jours. Dimanche, en attendant que le vent nord-est se calme, Malween en a profité pour se reposer, reprendre des forces et surtout sécher ses affaires et son sac de couchage, qui avaient toujours été dans l’humidité depuis le départ. Il a repris sa route lundi matin malgré la pluie et le vent, et a pu atteindre Grandes Bergeronnes où il a passé la nuit. Il espérait atteindre les Escoumins mardi soir.
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